La maladie hémorragique, également connue sous le nom de Rabbit Haemorrhagic Disease (RHD), est une maladie virale mortelle chez les lagomorphes, identifiée pour la première fois en Chine en 1984 et arrivée en Europe dans les années 80, avec deux variants, le RHD1 et le RHD2.
Comment cette maladie se transmet-elle ?
Le virus est très résistant dans l’environnement, pouvant survivre à plus d’une heure à 50°C ou à la congélation. Sa durée de vie dans l’environnement est estimée à environ 4 mois. La première source de contamination est constituée des carcasses de lapins ou lièvres morts de RHD.
Les charognards (oiseaux, renards) peuvent répandre les particules virales via leurs pattes ou leurs matières fécales, et les insectes peuvent également transporter le virus sur plusieurs kilomètres.
Les lapins contaminés peuvent disperser leurs fluides dans les champs, contaminant le futur foin, et l’homme peut également être un vecteur.
Quels sont les signes cliniques de cette maladie ?
Le virus se réplique dans plusieurs organes, créant des micro-hémorragies, de la CIVD et une nécrose hépatique, conduisant à la mort.
Les lapins peuvent présenter des symptômes différents entre le RHD et le RHD-2. Avec le RHD, les lapins peuvent mourir sans montrer de symptômes, tandis que le RHD-2 présente une forme chronique avec des symptômes plus légers tels que l’apathie, l’anorexie, la perte de poids et la jaunisse.
Existe-t-il un traitement ?
Le virus se réplique dans plusieurs organes, créant des micro-hémorragies, de la CIVD et une nécrose hépatique, conduisant à la mort.
Les lapins peuvent présenter des symptômes différents entre le RHD et le RHD-2. Avec le RHD, les lapins peuvent mourir sans montrer de symptômes, tandis que le RHD-2 présente une forme chronique avec des symptômes plus légers tels que l’apathie, l’anorexie, la perte de poids et la jaunisse.